Quand on vous dit “télétravail” vous pensez profession libérale, auto-entrepreneurs ou TNS  (Travailleur Non Salarié) ? Sachez que télétravail séduit de plus en plus de salariés et leurs dirigeants. Alors qui sont ces grandes entreprises qui ont trouvé un tout nouvel intérêt au télétravail ? Et quelles raisons les ont décidé à sauter le pas ?

Salarié en télétravail : un nouveau concept, vraiment ?

Dans les années 90, des filiales de multinationales américaines comme IBM, ont parié sur l’autonomie de leurs collaborateurs en leur permettant de travailler depuis leur domicile. L’objectif ? Les faire gagner en efficacité notamment en leur évitant de perdre leur temps dans leurs trajets du matin.

Aujourd’hui, la tendance s’est intensifiée grâce aux nouvelles technologies : ordinateurs portables, connexions à l’extranet de l’entreprise, visio-conférences, etc. A Paris, où le mètre carré de bureau est devenu onéreux, les cabinets de conseil les plus en vogue ont préféré le télétravail, à domicile ou nomade, pour leurs collaborateurs. Depuis 2016, les salariés de la Société Générale peuvent, avec l’accord de leurs managers et à titre exceptionnel, faire coïncider leurs jours fixes de travail à distance avec les jours de grèves.

Les entreprises qui ont sauté le pas

Tout récemment, les grandes entreprises ont dû se rendre à l’évidence : entre les intempéries du début d’année 2018 et les grèves de la SNCF, le télétravail a pu faire preuve de son efficacité !

De plus , les nouvelles ordonnances Macron réformant le Code du travail ont changé la donne : les règles ont été clarifiées notamment concernant le télétravail occasionnel. Ainsi, depuis septembre 2017, plus d’une centaine d’accords collectifs portant spécifiquement sur le télétravail ont été répertoriés par l’administration sur le site Légifrance.fr.

Parmi les grandes entreprises, on retrouve : La Banque postale, le groupe Casino, Chanel, Naturalia, L’Oréal et même certaines caisses d’allocations familiales !

Mais alors qu’est-ce qui freine les autres entreprises ?

Ce sont les conditions de mise en œuvre du télétravail qui posent encore beaucoup de questions. Comment conserver l’unité sociale de l’entreprise ? Faut-il limiter le télétravail à 2 ou 3 jours par semaine ? Quelles formations aux outils de communication à distance sont à prévoir ?

Certaines entreprises entreprennent des études approfondies en amont sur les conséquences pour les salariés et l’entreprise. Ce ne sont pas les avantages économiques ou environnementaux qui sont remis en cause mais plutôt la question du bien être du salarié dont la perception varie d’une entreprise à l’autre en fonction de son histoire et de sa culture.

Comment faire avancer les choses ?

Les salariés peuvent demander le télétravail à leur entreprise. Pour cela, ils peuvent retravailler leur fiche de poste et proposer leurs propres conditions de mise en place. Ils peuvent notamment suggérer de travailler dans un espace de coworking s’ils ne disposent pas de leur propre espace de travail à la maison. Justement, c’est ce que fait de mieux .

Cap Luberon propose une large palette de services à destination des entreprises, porteurs de projets, associations ou encore des télétravailleurs, salariés ou professions libérales. Plus d’infos

 

Source. La maison du coworking